Oh Toronto!
Nous voilà donc sur la route de Toronto, 5ème ville des Amériques après Mexico, New York, Los Angeles et Chicago. Elle talonne de près Montréal avec ses 4,6 millions d'habitants et se veut la ville la plus cosmopolite du monde, la moitié de sa population étant issue de l'immigration.
Si manoeuvrer avec kiki dans l'immense banlieue industrielle sur des autoroutes à 5 voies n'est pas chose aisée, naviguer en ville est tout aussi périlleux.
Après moult déconvenues pour trouver un endroit pour dormir (les wall mart proches du centre ville n'autorisant pas le stationnement de nuit), on rebrousse chemin sur une quinzaine de km et trouvons une place qui fera notre affaire.
Il est midi et le soleil brille, on se renseigne tant bien que mal pour trouver notre chemin entre bus et métro afin d'atteindre le centre ville. Telle une fourmilière, la ville grouille de toute part. Son mini Time Square entouré d'immenses buildings donne à Toronto un air de grande dame et on se sent vraiment minuscules
On fait un arrêt au Hard Rock Café où trônent toutes sortes de vêtements, accessoires ou encore instruments de musique ayant appartenus à des rock star. Érigés tel des trophées derrière le bar principal, ces reliques donnent un air prestigieux et mythique au lieu.
On évite de trop s'y attarder et prenons la direction de la CN Tower qui du haut de ses 533 mètres en fait l'immeuble à structures autoportantes la plus haute du monde.
C'est l'emblème de toronto, alors forcement il y a toujours beaucoup de monde, entre les groupes de touristes francais (qui pensent toujours que comme ils sont dans un pays anglophone, ils peuvent parler fort et raconter toute sorte d'idioties) et les chinois qui restent collés aux vitres (sales!), pas facile de garder son sang froid
D'autant plus que système de sécurité à l'entrée est drastique avec passage obligé au détecteur de métaux...
Le jeu en valait tout de même la chandelle puisque la vue est juste spectaculaire. Et cette fois on se sent géant dominant la fourmilière qui ne s'arrête jamais.
On attendra la nuit pour découvrir la ville et ses millions de lumières, une vraie féerie en soi et on pourra même assister gratuitement à un match de baseball (bon ca prenait quand même une bonne paire de jumelles )
On s'arrête grignoter sur la route du retour tout en évitant de traîner trop tard la nuit au downtown car il faut bien rentrer et ca c'est pas gagné
Le lendemain, nous étions plein d'entrain pour explorer les différents quartiers de la ville et faire un tour de bateau mais il pleut à torrent et non stop. En début d'après-midi, on se motive tout de même pour se rendre au musée des sciences, mais il ferme à 15h30! Une aberration quand on sait que même nos petits musées francais de nos profondes campagnes ferment à 18h.
On s'endort en croisant les doigts pour avoir le soleil de notre côté, au moins encore une petite semaine jusqu'à notre arrivée à Montréal. Et paf, au petit matin, il pleut toujours autant
On décide de filer la route, direction Ottawa où l'on espère profiter un peu plus de nos derniers jours de vacances.
A plus dans l'bus!